Je ne vous parlerais pas de mon gout pour les abimes. Je ne vous parlerais pas de ce sentiment d’être toujours le second, l’ombre des autres, celui à qui l’on parle quant il n’y à plus personnes dans la pièce.
Je ne vous parlerais pas de se sentiments de non dit…de doute de moi…des autres.
je ne vous parlerais pas de cette habitude de me mettre nu.
Je ne vous parlerais pas des douleurs du passé qui m’étouffent encore aujourd’hui.
Je ne vous parlerais pas de mon gout pour la chair et ce besoin d’exprimer mon attachement et la confidence extreme par le corp.
Je ne vous dirais pas combien ma finitude m’obsède à chaque minute.
Je ne vous parlerais pas de ce rêve fou d’emmener certain d’entre vous l’année de mes 40 ans en voyage à Malte pour vous faire connaitre cette ile ou vit mon âme tant je craint que tous se dérobent.
Non je ne vous parlerais pas de ce sentiment de transparence et d’être interchangeable qui me caractérise.
Je vous dirais juste encore une fois et pour la dernière fois mon envie de dire je t’aime à ceux que j’aime et cette envie de se l’entendre dire.