Autopsy

Je suis la somme de douleurs, et la violence qui agglomère.
Je suis un coeur solitaire,comme perdu nu en pleine forêt.
Je suis la résultante de haine,de déceptions et de promesses trahis.
Je suis un chien qui vit sans niche, un orphelin que l’on oublia vite.

Je suis le mal,la vertu le vice et le pire…et je cherche un idéal qui n’existe pas.

Mais malgré cela j’aime encore!

A sec

J’ai envie d’ écrire mais ma plume est sèche.
J’en aurais des choses à vous dire pourtant.
Ce qui me met a genoux ces derniers temps, ce qui a détruit en moi tout amour de l’espèce humaine quant j’étais alors qu’un enfant.
La haine des miens, et l’Amour de LUI.
Je pourrais même vous dire pourquoi je me sent sans valeur et que ma vie n’a aucun sens.
Je pourrais même expliquer encore qu’un jour choisit je disparaitrai de cette Terre pour rejoindre l’éther.

Mais je ne peu pas. Mon âme sans sens ni vigueur. Ma plume gratte le papier.
Écorche l’ écorce de mes cahiers.
Stigmate de ma vie, les cicatrices envahissent même mes pages,

Mais heureusement parfois quelques oreilles écoutent,des bouches me parlent, des gestes me montre…et je comprend…je ne suis pas seul…unique et étrange certe…mais des routes convergent vers des coeurs similaires depuis peu…et je respire à nouveau.

Le jour J

Et si le jour tant redouté de mon départ arrivait bientôt?
Le chef de gare vient de l’annoncer,exceptionnellement le train aura de l’avance.
Mais je ne suis pas prêt moi! Je n’ai même pas décider ce que j’allais mettre. Comment me coiffer? Dois je me faire maquiller un peu? Du parfum?
Même la musique de mon voyage je doute encore?
Y aura t’il du monde sur le quai de la gare pour me faire un signe de la main…j’ en doute fort!
Partir seul? Pourquoi pas puisque ce voyage va être long,je vais dormir sans doute.
Repenser ma vie sera l’occupation éternelle de mes songe éthérés.
J’espère avoir vue sur la mer depuis mon poste de passager silencieux.
Dieu que j’ai peur…mais je il est vrai autant partir de suite…après si le temps se gâte, si les gens se lassent!
Je sent qu’il est temps. Mon âmes est trop lourde de souvenir. Plus rien ne la soulage.
Je valide mon ticket auprès du contrôleur…je monte a bord et vous tourne le dos…

N’attendez pas de carte de ma part car là ou je vais il n’y a pas de destinations.

Le boudoir

Dans mon boudoir il y ses rectangles étrange un peu partout.
Ils renvois de moi des lumières noirs angoisse ou rose amour. Bleu d’effrois parfois,verte d’espoir souvent.
Il y a ce doux sofa ou je m’abandonne à l’onanisme physique, auditif porté par les notes qui me transcendent, ou même cérébral tant la réflexion est pour moi jouissance.
Il y a des coussins tendre et confortables pour y lover les douleurs en cas de temps maussade.
Il y a un grand lit ou s’étend ce corp qui m’émeut tant depuis prèt de dix ans. Beau de virilité…a cette pensée tout mon corp devient turgescent!

Il y a une porte caché pour y entrer. Mais mon alcove n’est pas permis a tous… Si tu y entre soit en sur je te respecterait plus que tout.

Mais le mot de passe n’est pas connu de tous, seul deux trois d’entre vous y ont accés présentement.

J’y aime la discretion, l’intimité de la confession et la volupté. J’ai tellement de respect pour l’autre que chaque gestes sera pesé… pour mon controle à moi.

J’ai peur de vous décevoir, alors si un jours tu me blesse, que tu t’abesse à me trahir c’est que de toi je ne suis pas digne. Ce jour là sans ménagement tu montera sur le billot et je te saignerais la jugulaire pour que tu te vide de ta haine et jamais plus tu n’entrera dans ce boudoir tant il te fera effrois.

Maintenant tu sais ce qu’il t’en coupe de rentrer dans ma couche, là sous mon épiderme git un être secret fait de mots et de chair qui aime aimer et être aimé et qui apprend à se livrer à toi peut être… attention la place est limité et tu les sais peut être déjà cet être secret un jour choisira de partir par lui meme… une exigence, ce jours là n’essais pas de me retenir c’est que la vie m’aura suffit…

A toi de savoir si tu eux être mon ami…

homme-nu-lit

La Petite Mort

Nous dormirons ensemble,

Nous finirons ensemble.

Ta mort est ma jouissance.

P’tite Mort , Etat d’urgence.

Nous finirons ensemble,

Nos corps nus dans l’errance,

La force de la trance.

La Mort est une urgence.

Nous finirons ensemble,

Nous dormirons ensemble.

Tout au creux de la Terre,

Nos corps nu de l’ether,

La passion solitaire

Nous finirons ensemble,

Nous dormirons ensemble

P’tite mort est une présence

Indéniable aisances

Quotidienne, d’éloquence.

Egon_Schiele_-_Eros_-_1911

 

 

 

La Blessure: Emmanuel Moire

Juste ce titre est un des titres qui  ma beaucoup ému… à écouter comme le reste de l’album d’ailleur

J’ai gardé ta griffure
Vu que je l’aimais trop
Ce n’est qu’une éraflure
Ce n’est plus qu’un morceau
Alors si d’aventure
Tu la cherches à nouveau
J’ai gardé ta griffure
Vu que je l’aimais trop

J’ai gardé ta morsure
Au dessus de mes os
La jolie signature
Laissée là sur ma peau
Je te la rends bien sûr
Si elle te fait défaut
J’ai gardé ta morsure
Au dessus de mes os

Quelque soit la blessure
Elle ne se voit pas trop
C’est forcément l’usure
Moi je fais ce qu’il faut
Pour garder fière allure
Les jours où il fait beau
Quelque soit la blessure
Elle ne se voit pas trop

J’ai gardé ta brûlure
Depuis qu’elle me tient chaud
Là sous les couvertures
Quand je dors sur le dos
C’est pour toi, je le jure
S’il fait moins que zéro
J’ai gardé ta brûlure
Depuis qu’elle me tient chaud

Quelque soit la blessure
Elle ne se voit pas trop
C’est forcément l’usure
Moi je fais ce qu’il faut
Pour garder fière allure
Les jours où il fait beau
Quelque soit la blessure
Elle ne se voit pas trop

J’ai gardé l’écorchure
Et jeté les sanglots
J’ai rangé la piqûre
Dans le tiroir du haut
Loin des éclaboussures
A l’abri du chaos
J’ai gardé l’écorchure
Et jeté les sanglots

J’ai gardé ton injure
Dans le pli d’un manteau
Sur n’importe quel mur
Au revers des tableaux
Si jamais tu murmures
Ou s’il te manque un mot
J’ai gardé ta blessure
Elle ne se voit pas trop

Quelque soit la blessure…

emmanuel-moire

Vive Mélenchon!

Il y a quelques semaines j’ai eu envie de tout lâcher de mes envies de changements politique.
Je suis marqué au fer rouge de la Passion. J’aime tomber amoureux,j’aime les rapports de corps,j’aime aimer et cela m’arrive souvent!
J’aime a ce même titre les idées, ideaux politique qui enflamment mon âme!
Je suis depuis longtemps marqué par les valeurs de progrès et d’humanité.
Les valeurs de justice et de liberté.
C’est pour cela que j’ai soutenu et que je soutiens encore le PS ,le président Hollande.
Il y a quelque jours j’ai voulu dire stop. Trop d’affaires, trop de mollesse. Trop d’hésitation.

Tourner la carte et oublier, devenir apolitique, ne rien y penser, ne plus voter…
Et puis il y a eu Mélenchon…le dangereux serpent de mer. L’ombre noir de Boulanger voulant marcher sur l’Élysée!
J’ai peur de cet homme,il a réveillé en moi la conscience de gauche de base, a savoir le respect.

Il ment,se joue des autres. Il manipule et est outrancier, sa seul obsession…une place au soleil et le pouvoir pour lui et lui seul!

Il a bon ton d’insulter Marine LePen, mais elle, elle n’avance pas masqué! Il est tout ce que je deteste.

Opportuniste il piétine ses amis d’hier,choses impensable pour moi que de tourner le dos à mes amis surtout quant ils vous aident à vous lever, à vous construire, à vous comprendre…

 

Grace à lui j’ai à nouveau su pourquoi je ne serais jamais communiste, anarchiste ou surtout trotskiste.

J’ai le respect du chef, de l’ordre établie de la vérité et avant tout des gens qui m’entoure.

Je sais la Révolution des syndicat et autres facho d’extrème gauche morte. Je veux juste l’équilibre et n’ai pas peur de devenir riche.

Bref Monsieur Mélenchon je ne vous salut pas…et puis tiens FUCK

 

Juste pour vous dire…

Je suis un non sens, une erreur, un anachronisme.

Une contradiction faite de chair et d’os. A l’interieur de moi coulent des rivières d’émotions qui m’ont souvent fait mal.

Et un jour je les ai vu au travers du miroir des autres. cela aide à les connaitre si je ne les gère pas encore!

Pour me situer, je suis né quelque part au XIXème siècle, fils caché de Virginia Woolf et Verlaine, mon grand père était Baudelaire… J’ai été élevé par Hugo et ouvert aux sens par Oscar Wilde un soir d’errance.

Je suis un fantôme emprisonné au XXI ème siècle…perdu parmi mes sens qui appellent toujours à plus et mes pensés qui me tirent vers le haut! le vertige est ma raison de vivre.

Une alcove secrète renferme mes dires caché, au fond dans le velour se couchent me pensée onanique quotidienne, l’appel de la chair, de l’autre, de mon Amour pour lui unique et qui restera éternel . Certain y rentre parfois, ils sont rare, si ils veulent y resté je suis sans pitié tant je leurs demande d’effort pour cela. Qu’ils se battent je compte le points!

Cette alcove si tu veux y rentrer il te faudra gouter mon sang pour comprendre le gout de l’acide qui coule dans mes veines, celui qui à chaque heures que Dieu me donne de vivre me transperce l’âme, transfigure mon corp d’envie de vivre alors que mon Coeur lui dit stop.

Sans ces regards sur moi, ces sourires quotidien que j’offre comme force de politesse, Dieu que mon monde serait noir.

Je ne crois pas en la bonté de l’âme humaine, mais j’aime les autres de plus en plus fort.

Je n’aime pas la vie , mais j’ai peur de mourir.

Je n’aime pas les enfants car j’en suis moi même un.

Je ne suis pas un Homme fort; alors que lorsque je parle on m’écoute.

Je suis un non sens.

J’écris en voulant parlé de moi et je regrette…de l’avoir fait…trop tard j’assume tu me lis…

Dieu que cet écrit est redondant… mais à l’image de mon humeur de ce jour, vide gris et sans envie si ce n’est que de le serrer fort dans mes bras et lui faire l’Amour.

…je me tais et je vais continuer à aimer, c’est mieux.

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Demain?

Demain je n’écrirai plus. Demain je ne serais plus. Demain ne sera plus demain car je ne saurais plus.
Demain je ne me lèverais plus. Demain mon coeur ne saignera plus non plus.
Demain fini les blessures. A bas mes brulures.
Demain les gens qui m’ont fait du mal ne seront que des ombres parmi les ombres. Demain plus rien ne m’attend ni jouissance ni amant.
Demain plus de petite mort que j’aime tant.
Demain plus de caresses ne de chagrins.
Demain plus bonheur,plus de destin.
Mais sans aujourd’hui il n’est pas de demain qui tienne.
Alors aujourd’hui j’en,veux encore du temps pour aimer, faire l’amour ou baiser.
J’en veux encore du temps pour te dire a toi et a toi je t’aime.
Du temps pour découvrir ceux que j’aime depuis peu et me découvrir a eu…du temps pour vous convaincre que sans vous aujourd’hui c’est demain.